Un voyage tel que celui-ci est avant tout une préparation et l’assemblage d’un grand nombre de pièces dont chacune pose un problème particulier. Nous ne partirons la tête reposée qu’une fois le puzzle correctement assemblé.
Cette partie du site est donc un carnet de notes dans lequel les pièces sont posées au fur et à mesure que les questions arrivent. L’objectif étant de trouver une réponse et de la placer correctement. C’est là le prix de nos premiers billets d’avion...
Ensuite, nous testerons sur le terrain les solutions trouvées et modifierons, si besoin est, le site en fonction de la réalité. (Les modifications apportées aprés le premier voyage sont en rouge...)
Puissent alors les lignes qui suivent servir à d’autres, comme celles écrites pas nos prédecesseurs nous servent aujourd’hui...
Vous aurez tous remarqué qu’une adresse e.mail permet de nous communiquer vos propres tuyaux. N’hésitez pas !!
A noter que ces textes datent de 2003 / 2004. Leur fraicheur en termes d'outils techniques est relative à cette époque où Palm et Archos tenaient le haut du pavé...
Combien ça coûte ?
On le saura mieux aprés. Pour le moment, il est difficile de prévoir avec précision le prix d’un tel projet. Nous nous contenterons de suivre au jour le jour les dépenses et une estimation du temps possible en fonction de l’argent qui nous reste...
Les moyens de paiement :
Il est prudent de varier. Nous emporterons des dollars US, monnaie universelle, mais aussi des travellers et nos cartes de crédit. Les travellers n’ont pas d’autre intérêt que payer deux fois une commission. Ils sont donc à déconseiller en trop grande quantité !
Concernant les cartes de crédit, il nous faudra faire avec les dates de validité. Penser à faire refaire les cartes par anticipation afin de ne pas tomber en rade pendant le voyage !
Nous devrons également avoir rapidement à notre disposition les numéros de ces cartes afin d’y faire opposition en cas de vol.
Il est donc important d’avoir à disposition les numéros à contacter pour faire cette démarche !
L’assurance maladie est un luxe pour la plupart des pays du monde, mais un luxe dont nous ne saurions nous priver habitués que nous sommes à cette grande conquête sociale de l’après-guerre.
La sécurité sociale nous couvre, ainsi que nos ayants droits, pendant quatre années après la dernière période d’activité. Mais attention, cette protection est liée au pays dans lequel nous évoluons. En France sans aucun problème, en Europe sous certaines conditions et sous couvert de l’imprimé "E-111", mais ailleurs dans le monde et en fonction de conventions passées ou non, les remboursements sont plus aléatoires.
Si le pays a signé une convention de sécurité sociale avec la France, il sera possible de bénéficier d’une prise en charge sur place, selon les termes de la convention. Si ce n’est pas le cas, il faut conserver les factures de santé acquittées et les présenter à votre centre de remboursement en France après avoir rempli le formulaire "S-3125". Les éventuels remboursements, pour des soins "inopinés" se feront sur la base des tarifs forfaitaires français
Renseignements au 01 40 19 55 (30), (31), (32), (33). Excellent accueil et bons tuyaux.
Sans pour cela nous considérer comme des "routards" purs et durs, notre documentation de base sur place sera le guide du même nom. Il a au moins le mérite d’être bien connu de nous et de donner un rapport renseignements/bon plans très correct pour les 350 grammes (en moyenne) d’un guide. Le poids étant toujours un facteur déterminant...
Mais pour la seconde partie du voyage et devant les approximations et les erreurs flagrantes du Routard, nous optons pour le Lonely Planet qui est plus sérieux mais plus lourd ! Tant pis pour notre dos.
Une autre mine de renseignements est l’Internet et ses fameux moteurs de recherche qui procurent un savoir à la fois théorique mais aussi pratique par les rencontres qu’il permet avec nos prédecesseurs.
Enfin et pour compléter le tout, le salon du tourisme, en mars nous a permis de trouver des voies d’entrées dans ce labyrinthe qu’est la Chine.
Nos Palm seront enfin, pour le fun et aussi pour une vue d’ensemble rapide, chargés des cartes des pays visités.
On est quand même un peu en vacances... Aussi emportons-nous les attributs qui y sont liés en temps ordinaires : la musique pour les oreilles, la lecture pour les yeux et la photo pour faire bisquer les copains et la famille. Seules différences avec des vraies vacances, la durée et le poids. Ces deux freins nous obligent à penser des solutions pour résoudre le problème du rapport entre le dos et l’esprit.
Nous emportons deux appareils photos numériques qui offrent de nombreux avantages : gain de place et fiabilité pour le support (cartes contre pellicules), possibilité de refaire tout de suite une image ratée et possibilité de sauvegarde "sur place" des images. Les deux fonctionnent sur cartes SD par soucis de cohérence et pour pouvoir lire les images sur nos Palm. Ces deux appareils nous obligent à doubler voire tripler les accus car nous ne serons pas certains de nous trouver toujours à portée d’une prise de courant. Les photos, une fois les cartes pleines, seront "vidées" sur un mini disque dur Gmini 220d’Archos (20Go). Ce qui implique par contre d’emporter deux chargeurs d’accus du disque dur ! Point positif, les disques durs savent également lire le MP3. C’est toujours ça de pris !
Encore une fois se présente le problème du poids. D’autant que nous devons transporter les guides et les cartes. En plus des quelques ouvrages emportés, nous avons envisagé :
1) les échanges de bouquins avec les francophones de rencontre,
2) les bibliothéques de prêts des alliances françaises,
3) de nous en faire envoyer des livres de France dans ces mêmes alliances.
Nous devrons abandonner en route ce que nous aurons lu, chacun notre tour. Pas simple !
Notre premier problème va être le choix des ouvrages à emporter. Des poches, obligatoirement et des livres que nous ne sommes pas censés quitter au bout de dix pages. Pas simple non plus !!
Heureusement, Palm y est ! Ces petites machines étant irrémédiablement liées aux livres, vont recevoir des dizaines d’ouvrages libres de droit, lisibles sous "Mobipocket". Même si il n’est pas toujours évident de lire 450 pages sur un petit écran, c’est toujours mieux que rien !
Les mini disques durs Archos sont également lecteurs MP3. Leur 20 Go vont donc reçevoir nos six mois de musique à emporter. Choix varié qui va de Brel à Lhasa en passant par Bach ou Ferré.. Mais comme les Archos sont également destinés à vider les cartes mémoires de nos appareils photos en fin de séjour, un conflit est possible sur le partage des Giga-octets. La musique sera vidée au fur et à mesure que l’image aura besoin de place. Mais on a de la marge : les 10 CD de Brel pèsent seulement 511 Mo en MP3 ! Pour donner un ordre d’idée, nous partons avec 8Go de musique dans chacun de nos Archos ce qui représente en gros 140 CD différents...
Le congé sabbatique, est ouvert à tout salarié ayant au moins trois ans d’ancienneté dans l’entreprise et six ans d’expérience professionnelle et qui n’a pas bénéficié de congé sabbatique depuis six ans dans l’entreprise.
De six mois à onze mois maximum. On peut sur demande coller les congés en cours au bout du sabbatique, ce qui porte à douze mois l’absence envisagée.
L’employeur doit être informé par lettre recommandée avec AR au moins trois mois avant la date de départ souhaitée. Il doit alors donner sa réponse dans les trente jours qui suivent l’arrivée de la lettre, soit par recommandé, soit en main propre contre décharge. En l’absence de réponse, la réponse est positive !
Oui, si le délai légal n’est pas respecté, Oui si les conditions ne le sont pas non plus, mais plus globalement Non.
Il faut tordre le cou de cette idée fausse qui consiste à croire que le congé sabbatique peut être refusé une première fois et obligatoirement accepté un an aprés. L’employeur peut en reculer la date de départ de 3 mois (entreprise de + de 200 salariés) ou 6 mois (entreprise de - de 200 salariés), ou encore si un pourcentge de salariés est déjà en congé sabbatique ou de création d’entreprise (en gros 2%).
L’employeur doit reprendre le salarié à un niveau de salaire équivalent et dans une zone géographique similaire. Pour un poste "sensible", il est à prévoir que celui-ci soit pourvu en votre absence. Rien à dire !
Si vous voulez partir à une date précise, envoyez votre lettre recommandée 6 mois et non pas 3 mois avant la date de départ. Comme l’employeur a la faculté de pousser la date de départ de 6 mois à compter de la réception de la lettre, il n’aura pas la possibilté de le faire, les deux dates étant déja espacée de 6 mois !
Nous n’avons pas l’intention de tomber malade pendant notre voyage, on a autre chose à faire. C’est sûr.
Mais on ne sait jamais. Alors autant prévoir. Et au niveau des prévisions, il y a de quoi faire quand on passe à l’ouest de Brest ou à l’est de Metz. On trouvera ici un aperçu des cruautés que nous avons du subir avant de partir, ainsi que la liste des fioles, pilules et bandages dont nous avons surchargé nos colonnes vertébrales. Tout ça pour revenir en état de marche. On se demande bien pourquoi... Cette section est "vivante". Les expériences recueillies au cours du voyage seront ajoutées. Mais, si on n’a pas vraiment besoin de telle ou telle piqûre, on ne vous le dira pas. Faut pas exagérer : nous on les a eues !
Cette page donne des indications sur le coût des vaccins et les dates à respecter entre deux séances de plaisir. Et, comme pour tout ce qui concerne le médical sur ce site, les renseignements donnés demandent vérification auprés d’un médecin.
Prix au 2ème trimestre 2004 donnés à titre indicatif.
Concerne : Diphtérie, Tétanos, Polio
Nom et prix du vaccin : REVAXIS, 21 euros (x2)
Protocole de vaccination : J et J + 14 ( + chaque 10 ans )
Concerne : Typhoïde
Nom et prix du vaccin : TYPHERIX, 31 euros (x1)
Protocole de vaccination : 15 jours minimum avant départ, valable 3 ans
Concerne : Rage
Nom et prix du vaccin : Vaccin Antirabique, 42 euros (x3)
Protocole de vaccination : J, J + 7 et J + 21
Concerne : Hépatites A + B
Nom et prix du vaccin : TWINRIX, 46 euros (x2)
Protocole de vaccination : J , J + 30, rappel entre 6 et 12 mois et tous les 10 ans
Concerne : Fièvre jaune
Nom et prix du vaccin : STAMARIL, 30 euros (x1)
Protocole de vaccination : 1 vaccin, puis tous les 10 ans
Concerne : Méningite A + C
Nom et prix du vaccin : Méningite A + C, 31 euros (x1)
Protocole de vaccination : 1 vaccin valable 3 ans
Il ne s’agit ni d’aller au fin fond de la jungle, ni d’amener une pharmacie complète. Les pays vers lesquels nous nous dirigeons possèdent tous une structure médicale correcte. Mais il nous a semblé préférable de décrire nos futurs bobos en français à un médecin tropicaliste d’Air France et à notre toubib de quartier. Il nous ont répondu, en français également, une liste de potions et comprimés :
Doliprane 1000 - antalgique (Pas d'Aspirine car risque d'hémorragie en cas de dengue.... )
Malarone - antipaludéen
Imodium -anti-diarrhéique
Noroxine - anti-diarrhéique (si persistance)
Motilium - anti-nausées, vomissements, troubles de la digestion
Clamoxyl 500 - antibiotique large bande
Fucithalmic 1% - gel ophtalmologique
Spasfon-Lyoc - anti-spasmodique (douleurs abdominales : colique néphrétique, règles douloureuses)
Amoxicilline 1g - Antibiotique ORL
En plus des vaccins, des précautions basiques sont nécessaires pour rester plus de trois jours sur les lieux de nos aventures. Inconvénient mineur mais récurent, la tourista, contre laquelle une bonne hygiène est indispensable. Il est donc recommandé de se laver les mains avant de passer à table (la prière n’est pas obligatoire) sans pour cela s’essuyer les mains avec la serviette posée sur le lavabo et qui est là depuis plus de six mois.
- Les légumes ou fruits ne doivent pas être consommés crus, sauf à les éplucher soi-même ou à assurer leur lavage avec une eau contrôlée.
- L’eau, pour être bue, devra provenir d’une bouteille capsulée ou portée à ébullition au moins une minute. Des comprimés de type Aquatabs ou Aquapur vont permettre d’utiliser de l’eau prise au robinet ou dans une source. Indispensable pour les treks.
Principalement les moustiques, vecteurs du paludisme ou de la dengue, mais aussi les parasites sur la plage ou dans les marigaux. Des précautions simples, comme de ne pas marcher pieds nus dans un marécage (!) ou de ne pas s’étendre directement sur le sable, mais sur une serviette, ou encore disposer d’un sac à viande sur des literies douteuses...
Sans qu'il ne soit nécessaire de tomber dans une paranoïa sécuritaire de type pré-électoral, un voyage dans un pays pauvre comporte toujours une part de risques. N'importe quel appareil photo représente plusieurs mois de salaire, n'importe quelle veste polaire également. Et la seule présence dans le pays d'un touriste implique que pour venir, il a dépensé une fortune en billet d'avion. Alors et même si l'on n'est pas américain dans son comportement on est, qu'on le veuille ou non, perçus comme des sacs de dollars sur pattes.
Quelques précautions basiques sont donc nécessaires :
- Eviter de se balader dans les quartiers "chauds" avec ses papiers sur soi. Faire des copies de son passeport et par la même occasion des billets d'avion. Laisse les originaux dans le coffre de l'hôtel.
- Penser à reporter et mettre à jour au fur et à mesure, les numéros des travellers.
- Prévoir, dans une poche d'accès facile, une petite somme en liquide à donner en cas d'agression, voire une vieille carte bleue périmée...
Typiquement, ce chapitre est à écrire en même temps que nous le vivrons. Nous n’avons pas l’intention d’y transcrire les horaires des trains ni les prix des collations dans les gares, mais plus simplement les grandes lignes qui permettent d’aller vers les endroits les plus intéressants. A commencer par l’avion. Sur place, nous nous déplacerons en utilisant les transports locaux. Le corollaire d’un niveau de vie inférieur à celui que nous connaissons en Europe est le développement des moyens de transport collectifs. L’aventure, les difficultés, mais aussi les rencontres ou les paysages seront à bord de ces trains et autres autocars. Et puis, on a de l’expérience : si le dernier wagon se détache, on sait bien qu’il ne faut pas sauter dans les cactus comme le capitaine Haddock, mais qu’il suffit d’attendre le viaduc pour tomber dans l’eau. Sans danger, d’autant qu’on n’emporte pas le chien blanc... On ne nous la fait pas à nous !
Sortis de la communauté européenne et de son confort, il est nécessaire d’avoir au moins un passeport en cours de validité sur soi. La page suivante donnera, pays par pays, les besoins en la matière, ainsi que l’obligation d’éventuels visas ou formalités. Ces renseignements sont à vérifier sur le site du ministère des affaires étrangéres, car étant sujets à variations. Même chose pour les adresses des ambassades ou leurs numéros de téléphone.
Certaines précautions sont nécessaires, dont la première est de contrôler la validité du passeport, pas seulement au jour du départ, mais en projetant sur les mois à venir, afin d’éviter les mauvaises suprises lors de l’entrée dans un pays. Par exemple, les états-unis vont réclamer à partir du 26 octobre 2004 un passeport à lecture optique, que ce soit pour entrer sur leur territoire ou pour un seul transit. On connait l’humour des états-uniens, il est donc conseillé que ce document soit à jour ! Il est également conseillé de faire des copies des passeports avant de partir afin de déposer les originaux en lieux sûrs (coffre d’hôtel...) et se ballader avec les copies.
Il est juste encore temps de se la jouer routards, l’année prochaine on entre dans les réductions troisième âge et on n’aura plus l’espoir de porter autre chose que le sac qui contient notre 4 heures !
Et puis une valise pour traverser la Chine ou la Bolivie, on imagine pas. Nous avons donc choisi de munir nos vertèbres de sacs à dos 60 ou 70 litres. Notre choix s’est porté sur des modèles de type Nanda (Millet) ou Land Cruiser (Lafuma). Dans les deux cas, des sacs qui s’ouvrent aussi de haut en bas afin de faciliter la recherche d’une chaussette droite sans devoir tout déballer. Ces deux modèles offrent un bon confort de portage et de nombreuses poches. Et ils ne sont pas trop lourds à vide. On touche là un problème de poids ; le problème du poids.
Nous devons loger 6 mois, puis 18 mois dans 60 litres : vêtements chauds et légers (altitude moyenne 3000 mètres !), bouquins, trousse médicale, alimentation pour nos divers instruments électroniques, nécessaires de toilette...
Pour éviter d’avoir à trimballer partout le sac "principal" nous avons prévu un sac à dos plus léger (25 litres) qui va nous accompagner dans des treks de quelques jours et qui contiendra également nos appareils numériques et disques durs (MP3 et photo). Pratique pour aller dans les soirées de l’ambassadeur (contenance : 1200 Ferrero Rocher).